vendredi 26 avril 2013

Vers la mise en place de coalitions antidrogues en Haïti



En vue de freiner les dommages causés par l’usage abusif des drogues aux personnes, aux sociétés et aux familles en général, il s’est avéré que la mise en place de réseaux de coalitions antidrogues faisant appel à la participation active des membres des communautés soit une stratégie très efficace. La Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD) a compris et elle agit.

En effet, le lundi 22 avril 2013, suite à l’élaboration d’un projet visant à créer des groupes communautaires pour lutter contre la consommation abusive des drogues, une délégation conduite par le Dr Eduardo Hernandez et Mr Colber Prosper, deux (2) membres représentants  de la CADCA (Community Anti Drug Coalition of America) a été accueillie par la CONALD afin de travailler en commun accord. 

A cette occasion, un diner de bienvenue a été organisé par la CONALD au cours duquel plusieurs personnalités importantes dans le domaine de la lutte contre la toxicomanie étaient présentes. Il faut citer, entre autres, le Coordonateur de la CONALD, Major David Basile, les cadres de l'institution, en particulier le Directeur Exécutif, Me Louis-Jeune Jr Moline, le Responsable de la Demande, Dr Martineau Guerrier, le responsable de l’Observatoire Haïtien des Drogues (OHD), Mr Jean Alain Bernadel.  Les partenaires de la CONALD, Dr Girard, Dr Frederic, Dr Louissaint, Monsieur Gabeaud y ont également pris part. 






Le mardi suivant, dans la matinée  une rencontre de partage d’informations a eu lieu à la salle de conférence du bureau de coordination de la CONALD. Dans l’après-midi, la délégation a rencontré le responsable du centre psychiatrique Mars and Kline, le Dr Girard. Ils se sont entretenus sur la situation des malades mentaux en Haïti, particulièrement le cas des toxicomanes qui partagent ce centre hospitalier.  






Le mercredi 24 avril 2013, l’équipe de la CADCA et les cadres de la Réduction de la Demande se sont rendus au Lycée Toussaint Louverture où ils ont rencontré les élèves de terminal concernant la mise en place de la coalition de lutte contre la drogue à Port-au-Prince. Dans l’après-midi, les invités spéciaux s’étaient rendus au Collège Marie-Anne à Christ-Roi toujours dans l’objectif d’étudier la faisabilité du projet et du rôle essentiel que peuvent jouer les jeunes.

Un peu plus tard dans l’après-midi, vers 3 heures, le cortège s’est dirigé à Delmas 75 pour rencontrer le staff de la HEDO-Haïti, une organisation non gouvernementale militant dans le cadre de la prévention contre l’abus des drogues dans le milieu. Le PDG de la HEDO-Haiti, le Dr Louissaint,  en aprofité pour remercier la délégation, souligner la collaboration existant entre son organisation et la CONALD et encourager le projet visant à mettre en place des coalitions de lutte contre la drogue. 







Le jeudi 25 avril, une visite guidée a été effectuée à Tabarre siège du Centre de Toxicomanie en phase de réaménagement.  En outre, un focus groupe conduit par le Dr Hernandez a été réalisé à Cours Privé Edmé à Jacquet,  Delmas 95. Au cours de cette séance, les élèves s’étaient montrés  à la hauteur des discussions. Tout le monde était sorti satisfait des ces échanges, particulièrement l’équipe constituant la délégation. Dans l’après-midi, le debriefing a été tenu à la salle de conférence de la CONALD au cours duquel les entités, en présence,  ont exprimé leur satisfaction et sont décidément résolues à faire de la coalition de lutte contre la drogue en Haïti une réalité.  






DNCD fugitif Haïtien poursuivre arrêté pour trafic de drogue aux États-Unis


Un citoyen haïtien qui était recherché par les Etats-Unis pour trafic de drogue, a été arrêté dans la capitale de la République dominicaine, selon les autorités locales.

L'Agence nationale de contrôle des drogues (DNCD) a identifié l'Haïtien comme Rodolphe Jaar, qui a été capturé mercredi soir après avoir reçu une copie d'un mandat d'arrêt délivré par un tribunal américain.
Le porte-parole DNCD Roberto Lebron a déclaré que l'accusé réside à Port-au-Prince, capitale d'Haïti, mais restait dans la suite d'un hôtel de luxe à Saint-Domingue, où il sera expulsé aussitôt que possible.
«C'est une personne qui a des problèmes avec la loi des États-Unis pour les questions de trafic de drogue, et l'État dominicain, tel qu'établi par la loi sur les migrations, se réserve le droit d'admettre son territoire les personnes de tels comportements" a déclaré M. Lebron.
Il a ajouté que Jaar, inculpé aux Etats-Unis de complot pour trafic de la cocaïne dans le pays, a été arrêté avec une carte de séjour temporaire et la carte d'identité dominicaine en sa possession, avec son passeport original Haïti.
La République dominicaine est souvent utilisé comme un pont pour le trafic de drogue envoyé vers l'Europe et les Etats-Unis, et comme un refuge pour les fugitifs d'autres pays.
La semaine dernière, un autre fugitif haïtien, Michel Belony, a été surpris par la police internationale (Interpol) lorsqu'il s'est présenté pour demander un visa au consulat d'un pays qui n'a pas été précisé par les autorités.
Belony, qui purgeait une peine pour enlèvement dans son pays, s'était évadé avec des dizaines de prisonniers suites aux dommages causés par le séisme de 2010 en Haïti.
 

jeudi 18 avril 2013

Mission succès Pour la Visite des ambassadeurs de l'OICS


Une visite d'une mission de l'OICS a eu lieu en Haiti du 8 au 11 Avril 2013. Compte tenue de l'objectif de cette  mission qui consiste à aborder avec le Gouvernement Haïtien les questions touchant aux systèmes de contrôle de l’ensemble des activités licites liées aux stupéfiants, aux substances psychotropes et aux précurseurs chimiques ainsi qu’à la coopération entre votre pays et l’Organe dans ce domaine, une délégation Haïtienne formée des membre de la CONALD, du Ministère de la Santé, du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants et du Ministère des Affaires Etrangères a organisé différentes rencontres avec les institutions concernées dans la Lutte contre la drogue.

 

Compte-rendu des visites du 9 Avril

Rencontre avec l'APAAC

Faisant une visite à l'APAAC, la problématique du traitement des dépendants aux drogues a été abordés. A ce sujet, la directrice de l'APAAC informe malgré les ressources limitées, l'institution offre des services ambulatoires aux toxicomanes- des séances thérapeutiques ponctuelles avec le patient qui retourne par la suite à son domicile. Cette approche est jugée insuffisante dans le cadre d'un traitement d'une personne dépendante car, dans la plupart des cas, le milieu de résidence de celle-ci est un facteur prédominant dans son addiction.  Toujours est-il, que le centre accueille une quinzaine de patients (jeunes et adultes) présentant des problèmes d'alcoolisme pour la majorité, avec une durée des traitements variant de 6 à 12 mois. D'autres drogues sont assez fréquentes parmi les toxicomanes, telles que le tabac, la marijuana et le crack. Les admissions de ces derniers exigent une évaluation psychiatrique. En fin de compte, l'APAAC a montré aux ambassadeurs de l'OICS les efforts qu'elle entreprend dans le domaine du traitement et de la prévention de la toxicomanie et souhaiterait renforcé ses capacités en offrant des services résidentielles, si les fonds nécessaires devenaient disponibles.

Rencontre avec la Commission Santé du Parlement

Lors de la rencontre avec la Commission de Santé des deux chambres du parlement, L'OICS a souligné l'importance de cette prestigieuse institution dans l'introduction et le contrôle des trois  Conventions des Nations Unies: " La Convention Unique des Stupéfiants et des Psychotropes de 1961", "La Convention sur les substances psychotropes de 1971", "La Convention contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes de 1988". De plus, les ambassadeurs ont rappelé que l'implémentation de ces conventions ne peuvent être faite par un pays tout seul et que la coopération entre les pays offre de meilleurs résultats. Par la suite, les discussions ont porté sur les problèmes des médicaments en vente libre et un projet de loi en révision au parlement, pour réguler cette problématique, car le pays est toujours sous l'égide de la loi de 1955 concernant le commerce des médicaments. Enfin, les ambassadeurs ont abordé la question délicate du vote de la loi sur le blanchiment des avoirs pour laquelle certains parlementaires ont demandé qu'elle soit révisée avant sa ratification. Au final, la Commission de Santé a apprécié la visite de l'OICS au sein de l'institution et a félicité la CONALD et le MSPP qui font un travail remarquable dans la lutte antidrogue.

 

Entretien avec les responsables du Centre Psychiatrique Mars and Kline et de l'Hôpital Défilé de Beudet

Dans les locaux du Centre Psychiatrique Mars and Kline, Les chargés de mission de l'OICS, accompagné de la délégation de la CONALD, du MSPP et du BLTS, se sont entretenus avec les responsables du Centre Psychiatrique Mars and Kline et de l'Hôpital Défilé de Beudet, sur la situation de leurs institutions respectives. Au niveau du centre psychiatrique Mars and Kline, le responsable a mentionné que celui-ci reçoit des toxicomanes abusant pour la plupart la marijuana. Il indique que les stupéfiants nécessaires à réduire la douleur (la morphine, par exemple)  est assez difficilement obtenu car elle est réglementée par la DPM/MT. Enfin, il fait remarquer que des feuilles d'admissions de ces toxicomanes sont acheminées à l'Observatoire Haïtien des Drogues de la CONALD afin d'établir des statistiques de contrôle. Pour l'Hôpital de Beudet, le médecin responsable a indiqué que les personnes dépendantes reçues à l'hôpital présentent pour la plupart un problème de santé mentale; il fait mention donc de la co-morbidité. Au final, les ambassadeurs de l'OICS furent satisfaits de ces entretiens.

Rencontre avec l'OPS/OMS

Une brève rencontre s'est tenue au local de l'OPS/ OMS autour de la question de l'usage des médicaments envoyés à Haiti après le séisme du 12 janvier 2010. L'un des responsables de l'OPS/ OMS a expliqué les liens étroits entre l'OPS/OMS et le Ministère de la Santé Publique qui gère les importations de médicament. Il a fait quelques recommandations a la mission de l'OICS concernant l'accessibilité de narcotiques nécessaires pour la réduction des douleurs, l'orientation nationale des politiques publiques contre le problème de santé mentale et toxicomanie, et la mise en ouvre de programmes de prise en charges des toxicomanes.

 

Discussions avec l'Administration Générale des Douanes, L'Office des Postes et l'autorité Portuaire Nationale.


L'OICS a rencontré l'Administration Générale des Douanes, L'Office des Postes et l'autorité Portuaire Nationale sur le sujet du trafic des stupéfiants. Le responsable de la douane a expliqué le contrôle permanent qui se fait au sein de son institution sur l'ensembles des produits qui rentre dans le pays. En ce qui a trait aux stupéfiants, il affirme travailler de manière conjointe avec le BLTS et des saisies de drogues ont été opérés au cours des six mois écoulés. Pour l'office des Postes, l'ensemble des courriers font l'objet d'inspection rigoureuse et aucune saisie de drogues n'a été effectuée jusqu'à date. Enfin, L'Autorité Portuaire Nationale travaille de manière conjointe avec la Douane et le BLTS sur la surveillance des containers qui arrivent au pays. La réunion a été riche en information avec la présence entre autre de La CONALD, du BLTS et du MSPP.

Compte-rendu des visites du 10 Avril

Rencontre avec la 4C

Une réunion sur la production des médicaments, notamment les narcotiques, a eu lieu entre le responsable de la 4C et les ambassadeurs de l'OICS. Il en est ressorti que le commerce des médicaments fabriqués en Haiti et par la 4C font face à la distribution de ceux qui se font dans les rues, provenant pour la plupart de l'Inde. En ce qui a trait aux narcotiques, le diazépam est celui qui est le plus vendu, même si la vente est largement inférieure à la quantité minimale produite. Après la séance de discussion, le responsable a permis de faire une visite guidée des laboratoires de production et d'emballage des produits, ainsi que les dépôts des précurseurs importés.

 

Rencontre avec PROMESS et la DPSE

La délégation de l'OICS a rencontré l'institution PROMESS, une ONG chargé de recevoir pour le compte du Ministère de la santé, les médicaments importés, ainsi que la Direction de la promotion de la Santé. La rencontre avec PROMESS a permis aux ambassadeurs de l'OICS d'avoir un rapport sur la quantité de narcotiques qui rentre dans le pays et leur mode de stockage. La réunion par la suite avec la DPSE a permis de comprendre le besoin du pays d'un incinérateur pour détruire les médicaments usagés et autres substances toxiques du pays.

Séance avec le responsable de la DCPJ

La rencontre avec la DPCJ a permis aux ambassadeurs de l'OICS de comprendre l'engagement de la POLICE dans la lutte contre le trafic de drogue, notamment par son service spécialisé, le BLTS.

Session de partage  avec le BLTS

Une session de partage avec le BLTS a eu lieux dans les locaux de cette institution sur les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue. Le BLTS a montré depuis plusieurs années son engagement dans la lutte contre la drogue en effectuant de nombreuses saisies de drogues, d'immeubles et d'autres biens des narcotrafiquants. Le BLTS compte également dans son sein une équipe canine capable de repérer des drogues dans des emplacements secrets de personnes voulant transiter avec la drogue notamment dans des sacs de voyages. Enfin, le BLTS réalise également des saisies de médicaments.

Fin de la Mission

Au Final ,la mission a tenu des réunions avec les ministres des Affaires étrangères, de la Justice et de la Santé. Des réunions ont également eu lieu avec des hauts fonctionnaires de la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD), des douanes, de la Direction de Pharmacie et des médicaments, du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), l'aéroport et les autorités. La mission a également rencontré le Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti et son adjoint, le commandant de la Force des Nations Unies et le commissaire de police ainsi que d'un représentant de l'Organisation mondiale de la Santé. En outre, il a rencontré des représentants de l'Association pour la Prévention de l'Alcoolisme et Autres Accoutumances Chimiques (APAAC), une organisation non gouvernementale, et les ambassadeurs du Canada et des USA. Les conclusions de la mission seront examinées par le Conseil et seront reflétées dans le rapport annuel de l'OICS pour 2013, qui sera publié au début de 2014.


 

 


 

 


mercredi 17 avril 2013

La CONALD et sa stratégie de lutte contre le trafic et l'abus des drogues



Depuis 2010, l'État haïtien par le biais de sa Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD) a élaboré une stratégie nationale en vue de lutter de façon plus efficace contre le trafic et l'abus de drogues dans le pays.

Actuellement en exécution et ce sera jusqu'en 2015, cette stratégie est le fruit du travail de l'ensemble des institutions nationales intervenant dans la lutte contre la drogue, indique le Dr Martineau Guerrier, responsable de la réduction de la demande à la CONALD, au cours de l'ouverture, ce lundi, à Ouanaminthe, d'un séminaire de formation à l'intention des professionnels de la santé du Nord-Est sur la prise en charge des toxicomanes, réunissant une centaine de participants.







Depuis deux ans, toutes les mesures de politiques qui sont définies dans le domaine de la drogue ainsi que les programmes implémentés trouvent leur origine dans la stratégie nationale de lutte contre la drogue avec comme objectifs : réduire l'ampleur du trafic illicite de stupéfiants, réduire à son niveau le plus faible la prévalence de l'abus des drogues et assurer une prise en charge effective des personnes victimes des méfaits de la toxicomanie, explique l'ancien sénateur du Nord.

Ainsi, poursuit-il, des données sont collectées régulièrement à plusieurs niveaux en vue de suivre de près l'évolution du phénomène du trafic et aussi de la consommation des substances stupéfiantes. Ces données servent à apporter des réponses appropriées grâce à l'implémentation de projets et de programmes qui tiennent compte de la réalité. Par exemple, explique le médecin, dans le domaine du traitement des toxicomanes, des formulaires sont envoyés périodiquement aux centres qui fournissent des soins ambulatoires à ces derniers en vue de suivre l'évolution de la demande de traitement.

Ainsi, on a pu observer que le nombre de demandeurs de traitement n'a pas cessé d'augmenter sur la période 2006-2008 en passant de 68 à 91, soit une hausse de près de 34%. Puis, une baisse a été enregistrée entre 2009 et 2010 à cause notamment des problèmes liés au séisme du 12 janvier 2010, mais pour l'année 2011 la tendance à la hausse a été reprise avec une augmentation de quatre fois plus que le nombre avancé en 2010. Ce qui donne en moyenne près de 64 patients toxicomanes reçus chaque année, informe le responsable.

Et vu la faible capacité d'accueil des centres existants, l'Etat haïtien, grâce à certains partenaires internationaux, va bientôt rendre opérationnels deux (2) centres de traitement obéissant aux normes internationales en la matière. Ces centres vont permettre, entre autres, de fournir des services thérapeutiques aux toxicomanes tout en respectant la parité de genre.
Dans le cadre de la mise en application de la stratégie nationale de lutte contre la drogue, une proposition de loi sur l'interdiction de vente d'alcool aux mineurs et  sur la conduite en état d'ébriété a été déposée au Parlement en mai dernier, rappelle l'ancien parlementaire. Elle vise à diminuer la violence conjugale et les risques d'accidents causés par la conduite au volant sous l'emprise de l'alcool et ainsi réduire le taux de mortalité, les infractions et les contraventions découlant  de ces manquements.

Et dans le but d'offrir aux dispensateurs de soins un outil appréciable leur permettant  de procurer  des soins de qualité aux patients qui fréquentent les hôpitaux et centres de traitement, la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD) propose de soumettre à ses différents partenaires tant nationaux qu'internationaux les normes minimales de traitement d'Haïti, annonce le Dr Martineau, à travers un document qui sera acheminé au Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) pour recommandations et approbation.

La CONALD développe des programmes spéciaux pour les enfants des rues et très bientôt une étude va être réalisée auprès de cette sous-population très vulnérable afin d'étudier de manière approfondie leurs comportements, attitudes et perceptions face à la drogue. En outre, un projet visant à réaliser des séances de sensibilisation à l'intention des jeunes filles et des femmes à la problématique de la violence faite aux femmes liée à l'abus de drogue va être mis sur pied dans les prochains jours.

Les méthodes pour la réalisation d'une étude auprès de la population carcérale en matière d'abus de drogues sont en train d'être étudiées par l'Observatoire haïtien des drogues afin de pouvoir comparer les données collectées avec celles d'autres pays de la région, annonce le Dr Martineau Guerrier, au cours de l'ouverture de ce séminaire de formation. 


Ecrit par : Gérard Maxineau
Twitter: @gedemax
Source : Article paru dans le Nouvelliste du 17 Avril 2013 
Link: http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=115670




Séminaire de formation à l'intention des professionnels de la santé du Nord-Est



Ouverture, ce lundi, à Ouanaminthe, d’un séminaire de formation à l’intention des professionnels de la santé du Nord-Est sur la prise en charge des toxicomanes. Environ une centaine de participants ont pris part à ce séminaire organisé par la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD)




Dans son discours d’ouverture, le Responsable de la réduction de la demande à la CONALD, le Dr Martineau Guerrier en a profité pour parler de la stratégie élaborée par l’Etat haïtien, à travers la CONALD,  en vue de lutter de façon plus efficace contre le trafic et l’abus des drogues dans le pays.



mardi 9 avril 2013

Rencontre entre la CONALD et l'OICS


Une délégation de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants composée de l’ambassadeur David Jhonson et de Ronan Olaoire a rencontré le lundi 08 avril 2013 le Coordonnateur de la CONALD, Maj. David Basile et les cadres de l'institution, en vue de s’enquérir de la situation des drogues dans le milieu. Cette visite a donné lieu aux deux protagonistes de renforcer la coopération existant entre l’OICS et la CONALD. La réunion a pris fin dans une atmosphère de détente et de convivialité à la satisfaction des deux partis.


Renforcement de coopération entre l'Unité en Santé Mentale et l'Université du Québec à Montréal (UQUAM)


Le mercredi 27 mars 2013 l’Unité de Santé Mentale du MSPP a reçu la visite d’une délégation de l’Université du Québec. Il était question non seulement de faire le diagnostic de situation du système de santé mentale en Haïti, mais également de plancher sur les normes minimales de traitement en toxicomanie qui doivent avoir l’approbation du MSPP avant d’être officiellement expédiées à la CICAD pour reconnaissance.