mercredi 13 novembre 2013

Séminaire de formation à l’intention des commissaires du gouvernement sur le processus de confiscation des avoirs issus du crime organisé


Ce matin, sous l'initiative du Bureau d’Administration du Fonds Spécial (BAFOS) dirigé par Me Max Gédéon Boutin, le Coordonnateur de la CONALD, Maj. David Basile, a lancé officiellement à la salle de conférence du Bureau de coordination de la CONALD un séminaire-atelier de formation de trois (3) jours sur les défis liés au processus de confiscation des biens et avoirs issus du trafic illicite de stupéfiants et d’autres crimes organisés. 



  Le Coordonnateur de la CONALD

 L'Administrateur du BAFOS

Dans ses propos de circonstance, le coordonnateur a appelé chaque entité concernée à jouer pleinement leur rôle pour rendre le processus de confiscation plus efficace afin que les biens saisis et confisqués puissent servir à renforcer les capacités des institutions de lutte contre la drogue.  Il a par ailleurs signalé à l’attention de tout un chacun qu’il est un impératif pour les instances de contrôle de pouvoir répondre de manière rigoureuse aux actions malhonnêtes des narcotrafiquants.



 Une vue de l'assistance

A cet atelier, des experts de l’Office du Trésor Américain sont également invités à venir partager leurs expériences avec  les autorités haïtiennes en matière de lutte contre les crimes financiers et les meilleures stratégies à développer. Plusieurs thèmes seront débattus à ce séminaire qui s’annonce déjà très fructueux.


La délégation de l'Office du Trésor Américain (OTA) et une interprète



Le Coordonnateur de la CONALD et un membre de l'OTA

mardi 15 octobre 2013

PARTICIPATION d'HAITI AU PROGRAMME FELLOWSHIP,A L'OEA/ CICAD WASHINGTON D.C., JUILLET-SEPTEMBRE 2013

De l'invitation de la CICAD au début de février de cette année pour participer à son programme d'excellence "fellowship" à Washington DC, aux trois mois passés à Washington (du 1er Juillet au 30 Septembre), le responsable de l'Observatoire Haïtien des Drogues M. Jean Alain Bernadel a vécu une grande expérience de travail où il a rencontré des qualités humaines exceptionnelles et a acquis des compétences clés dans les domaines scientifique, professionnel et organisationnel en matière de politique de drogue. Désigné à travailler avec l'Observatoire Inter-américain des Drogues (OID), ses tâches constituaient à produire trois  documents:


 (1) l'élaboration d'un cadre conceptuel d'indicateurs standards pour les systèmes d'informations sur les drogues,

(2) le rôle de la recherche dans le développement des programmes et politiques de drogue,

(3) l'établissement d'un protocole pour l'expansion d'un projet de collecte de données sur  les toxicomanes  en traitement dans la Caraïbe


Présentation par M. Bernadel de son expérience à la CICAD

Par ailleurs, il a participé à diverses autres activités de la CICAD comme, une rencontre sur la célébration internationale de lutte contre la drogue le 26 Juin, une conférence sur l'implémentation des tribunaux spéciaux pour traitement contre les drogues, un atelier de travail de 3 jours sur le mécanisme de Suivi et d’Évaluation, la révision de la version française du "Rapport de Drogue aux Amériques" et des discussions sur l'enquête scolaire en Haïti. 



Il a aussi travaillé sur plusieurs autres documents pour le pays tels que: rapport sur sa participation à la rencontre de la Barbade portant sur la collecte des données dans les centres de traitement, rapport annuel du Système Haïtien d'Informations sur les Drogues (SHID), rapport de la réunion conjointe du SHID / Mécanisme d’Évaluation Multilatérale (MEM); et partage d'information sur les drogues avec l'OID et le MEM.


L'Ambassadeur de la CICAD a félicité les deux stagiaires de cette année, les représentants d'Haiti et d'Equateur, qui ont démontré leur professionnalisme et leur engagement envers leurs pays respectifs.

De Gauche à Droite: La responsable du MEM, Madame Angela Crowdy, la stagiaire de l'Equateur, Madame Cristina Nunez, l'Ambassadeur de la CICAD, M. Paul Simmons, le stagiaire d'Haiti, Jean Alain Bernadel

vendredi 11 octobre 2013

PARTICIPATION DE LA CONALD À LA 21ème CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE


Célébrée cette année sur le slogan : SANTE MANTAL SE DWA POU TOUT MOUN ! », le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) à travers son Unité de Santé Mentale (USM) a marqué la 21ième  journée mondiale de la santé mentale ce jeudi 10 octobre 2013 à l’hôtel Le Plaza. Un atelier  de travail a été organisé à l’occasion de cette journée et la CONALD a été invitée à prendre part à cet événement important qui a vu réunir plusieurs personnalités (étudiants, professeurs, professionnels des secteurs public et privé, etc.) intervenant dans le domaine de la santé mentale dans le pays.


Au milieu, Mr Domersant et Mme Charit, respectivement Coordonnateur de l'USM et Directrice Générale du MSPP

À la cérémonie d’ouverture, Mr Domersant, Coordonnateur de l’USM, a ouvert l’atelier. Selon lui, la réalisation de ce symposium doit permettre à la suite des discussions et des échanges de finaliser le document de politique nationale de santé mentale qui normalement doit être annexée à la politique nationale de santé mentale. Il s’agit pour lui de profiter de cette journée pour faire la promotion de la santé mentale en vue d’inviter tous les acteurs concernés à s’impliquer davantage et à conjuguer leurs efforts pour une prise en charge réelle et effective des personnes affectées par des troubles mentaux. 


Intervention du Coordonnateur de l'USM, Mr Domersant

De son côté, la Directrice Générale du MSPP, dans son intervention, a salué les efforts qui ont été développés jusqu’ici dans le domaine de la santé mentale. Elle a remercié les partenaires qui ont apporté leur appui technique à l’USM. Particulièrement, elle a félicité la CONALD qui a élaboré le document des normes minimales de traitement dans lequel l’USM a apporté une touche particulière au volet de  santé mentale.  Ce document, selon la DG, a toute son importance car quelques fois certains problèmes psychiatriques  sont dus à la consommation de substances psychotropes.

Point de presse avec les responsables du projet



Deux cadres de la CONALD, Mme Bazile et le Dr Martineau



La DG a poursuivi pour informer que les personnes qui souffrent d’une dépression auraient un risque de 88 % plus élevé de mourir de cancer et de cardiopathie que le reste de la population. Elle attend la finalisation de la Politique Nationale de santé mentale car jusqu'à date l’Etat ne dispose pas encore d’un document officiel établissant les grandes lignes d’intervention dans ce domaine. Elle a souhaité que les partenaires internationaux puissent continuer à  collaborer avec l’Etat afin de garantir un plus grand accès aux soins mentaux au niveau de la population. Par ailleurs, la DG a invité les institutions à  former plus de compétences en santé mentale et aussi encourager plus de jeunes diplômés en médecine à se spécialiser en psychiatrie car il existe une carence évidente de médecins psychiatres dans le pays.

La DG du MSPP a conclu pour dire que la santé mentale est une priorité pour le gouvernement vu qu’il est un aspect important à prendre compte dans la dynamique du développement. Elle encourage donc les responsables qui œuvrent dans le domaine de la santé mentale à travailler pour que cette vision de garantir des soins de qualité aux victimes des problèmes mentaux soit inscrite dans le document de politique nationale de santé mentale qui reste une composante fondamentale  dans la politique nationale de santé. 

Au milieu de la journée, pour mettre un peu d’ambiance, un groupe de danse folklorique a été invitée à présenter une chorégraphie. C’était très intéressant et la pièce a été très instructive.  

 Le groupe de danse " Aochan Créole


Spectacle avec Oachan Créole

Un peu plus tard dans la journée, Dr Martineau, Responsable de la réduction de la Demande à la CONALD, a été invité à rejoindre le panel des intervenants. Il a profité pour présenter la CONALD en précisant sa mission, ses objectifs et aussi quelques réalisations effectuées par l’institution dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue et les perspectives en matière de réduction de la consommation des drogues. Il y a eu un temps de débats très animé et assez fructueux après chacune des interventions. Plusieurs propositions et des idées nouvelles ont émergé à la suite de ces discussions et elles pourront bien servir à franchir les derniers pas vers l’élaboration de la politique nationale de santé mentale.


 Intervention du Responsable de la Réduction de la Demande à la CONALD, Dr Martineau


Pour clôturer la journée, le Coordonnateur de l’Unité de Santé Mentale, Mr René Domersant, a annoncé d’autres activités qui seront organisées toujours dans l’objectif de commémorer la journée mondiale de santé mentale et il a également présenté les perspectives de l’USM.  


Une vue des participants


Un cadre de la CONALD, Joseph Jr Pierre, et quelques participants

mercredi 11 septembre 2013

Deuxième visite de la CADCA : Haïti en phase de mettre sur pied sa première coalition anti-drogue

Ce matin, vers les 9h, le Bureau de coordination de la CONALD a reçu une délégation composée de deux éminentes personnalités de la lutte anti-drogue dans les communautés de l’Amérique : Dr Eduardo Hernandez, vice-président des programmes internationaux de la Communauté des Coalitions Antidrogues de l’Amérique (CADCA) et Mr Benoit Dagadu, formateur à la SAMHSA (Substance Abuse and Mental Health Services Administration). Faisant suite à la première rencontre tenue en avril dernier, cette visite est organisée en vue d’effectuer les dernières planifications devant conduire à la mise en place de la toute première coalition antidrogue dans le pays. 





C’est la commune de Carrefour avec une population de 487,980 habitants (IHSI, 2012) qui a été retenue dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Les séances de travail se dérouleront de concert avec la Mairie de ladite commune et le Foyer Caritas Saint-Antoine, Organisation Non-Gouvernementale (ONG) travaillant dans la prévention contre la drogue au niveau des enfants des rues, qui a été choisie pour l’implémentation de ce projet. 




Ainsi, de concert avec le gouvernement haïtien à travers la CONALD, Mr Dagadu viendra avec son équipe pour donner au cours des mois de Février, Avril, Juin et Août 2014 quatre (4) séances de formation au profit des douze (12) secteurs (religieux, éducatifs, commerciaux, industriels… ) requis pour constituer toutes coalitions dans la commune de carrefour selon la méthodologie de la CADCA. Pour chacune de ces séances, environ une cinquantaine de participants pourront y prendre part. Afin de s’assurer que les éléments de connaissances ont été bien transmis aux futures communautés antidrogues de Carrefour, le projet s’étalera sur deux (2) ans : 2014 et 2015. Aussi à travers cette formation, la CADCA entend-t-elle  travailler avec des jeunes volontaires, de bonnes vies et mœurs et qui sont disponibles pour s’impliquer à fond dans des activités visant à prévenir d’autres jeunes contre l’abus des substances psychotropes. 




Pour conclure, Mr Hernandez se dit content de travailler avec la CONALD pour la pleine réussite de ce projet et se félicite d’avoir pu obtenir l’aval du Département d’Etat pour l’exécution de cette activité qui apportera un bénéfice capital pour le pays qui cherche déjà à protéger sa jeunesse face aux dérives que provoque l’abus de la drogue dans la société.


Ensemble  pour des communautés sans drogue !

mardi 13 août 2013

Informe sobre la situación de las drogas en Haití en 2012

Los participantes en la reunión de junio
Ya que después de la reunión celebrada en junio para el MEM (del Mecanismo de Evaluación Multilateral) y SHID (Haití Inforamtion Sistema de Drogas), El CONALD través del OHD (Observatorio sobre Drogas de Haití) tiene publicado el último informe sobre las drogas en el país. Aquí se reporta el resumen ejecutivo del informe:



Bajo la iniciativa del Observatorio de Drogas de Haití (OHD) de la Comisión Nacional de Lucha contra las Drogas (CONALD), un segundo seminario-taller del SHID (Sistema Haitiano de Información sobre Drogas) se celebró los días 19 y 20 de Enero 2012. Esta reunión se realizó con el fin de permitir que las distintas partes involucradas  en la lucha contra las drogas, tanto en la reducción de la oferta que en la reducción de la demanda, de efectuar  un intercambio de experiencias y definir juntos nuevas ideas sobre el tema de las drogas en el país. El SHID es una red que reúne a todos las partes o instituciones involucradas en la lucha contra las drogas, tanto en la reducción de la oferta (el tráfico de drogas, lavado de dinero, etc.) que en la reducción de la demanda (sensibilización, rehabilitación, tratamiento, etc.).

Hablar y actuar contra el flagelo de las drogas, es conocer la situación en términos de medida, tendencia y magnitud. Seria Haití un país con un alto consumo de marihuana? Las drogas, especialmente el alcohol, la cocaína o el cannabis son percibidos como una amenaza para la población?

Los resultados de la encuesta escolar de 2009 ayudaron a proporcionar elementos de información y confirmar el fenómeno del consumo inducido. Los principales resultados son los siguientes:


Las drogas ilícitas las más consumidas en Haití son la marihuana y la cocaína. De hecho, hay pruebas de que la cocaína y la marihuana llegan a los porcentajes respectivos de 2,04 y 2,01.


28.9% de los estudiantes tomaron tranquilizantes sin receta médica durante su vida, el 15% los han tomado durante los doce (12) últimos meses y el 11,5% en los últimos 30 días. La tendencia del consumo de estas sustancias se mantiene más o menos estable en comparación con el año 2005, donde la prevalencia de vida fue del 29.79%. Esta prevalencia alta así se ve para los estimulantes (22.58%)


Algunas drogas lícitas están subiendo en comparación con 2005. Este es el caso para el alcohol y el cigarrillo que en 2009 tuvieron una prevalencia de 15% y 59,55%, mientras que en 2005 ascendieron a sólo el 11,12 y 53,64%.

Con respecto a la frecuencia del consumo de alcohol, hay que señalar que 16,8% de los estudiantes bebieron por lo más  un (1) vaso de bebidas alcohólicas por día durante los últimos treinta (30) días  ; 5,8% dijeron haber consumido entre dos (2) a tres (3) vasos de alcohol por día. Así que esta es una situación que debe ser controlada ya que los estudiantes pueden ser víctimas de lo que se llama "binge drinking", (consumo excesivo de alcohol).

• En cuanto a las drogas ilícitas, se observó una prevalencia de vida de 15,3% entre los varones, es decir que más de tres (3) chicos sobre veinte (20) ya han tomado alguna droga ilícita en su vida (ver Tabla 2). Para las niñas, este indicador alcanzó los 16,7%. . La edad de inicio de algunas drogas como la marihuana se determina a 13 años, lo que refleja el uso precoz de los jóvenes.

La encuesta "de los jóvenes y adultos en la ciudad de Jacmel sobre sus percepciones de las drogas y de los problemas asociados con su uso", realizada por la APAAC, dio resultados relevantes sobre el estado de sus conocimientos en materia de drogas.

• Casi todos los encuestados piensan que es peligroso abusar de la cocaína y el crack (99.8%), de la marihuana (98,4%), de los disolventes (98,2%) y del tabaco (96,3 %). Sin embargo, es importante señalar el número significativo de personas que no tienen en cuenta el abuso de sedantes como un peligro, o sea el 30,3%.


• (154) personas, o el 25,8% creen que el abuso de drogas está relacionado con el resultado de la debilidad de las estructuras familiares.


• (205) de los encuestados, ya sea el 34,3% están de acuerdo en que es una consecuencia de la pobreza;


(238) de los encuestados, ya sea 39,8%, creen que el problema es debido a la influencia de los países extranjeros.


Del lado de la reducción de la oferta de drogas, es decir, todo lo que se refiere a la lucha contra el tráfico ilícito, el lavado de dinero y otros delitos conexos, muchas de las operaciones fueron realizadas por instituciones en cuestión. Estas operaciones resultaron en la incautación de estupefacientes, la detención de los presuntos traficantes, de bienes (dinero, casas, vehículos, etc.) y otros tipos de materiales (armas de fuego, barcos, etc.).

• En el año 2012 se nota la captura de 130.000 gramos de marihuana y 300.000 gramos de cocaína.


• En 2011, le número de condenados por tráfico de drogas son de 31 en total, es decir 29 hombres y 2 mujeres y por otro lado el número de presos en total son de 110 es decir 84 hombres y 26 mujeres. Otro indicador importante en materia de drogas son las personas deportadas hacia Haití, sobre todo por causa el tráfico de drogas. El número de deportados se ha más que duplicado para el año 2011 respecto al año 2009, o sea una plantilla de 391 contra 149 en 2009.

En cuanto a la reducción de la demanda de drogas, el número total de pacientes admitidos al centro psiquiátrico Marte y Kline, al hospital de Beudet y a la APAAC para el año 2011 es de 75 personas.


Las principales sustancias utilizadas por los pacientes son la marihuana, el alcohol, la cocaína y la el crack. Los toxicómanos hacen uso de otras sustancias como "jucy lucy" (mezcla de cannabis y crack), lorazepam, etc. La edad promedio del primer consumo de marihuana es de 17 años, el de alcohol es de 16 años.


En las principales informaciones cualitativas recogidas:


• El datura comúnmente llamado “feuille cloche” (hoja de campana) y el éxtasis llamado la droga de violación son muy preciados en la escena de festividad en Haití.


• Los niños de la calle consumen principalmente solventes, la marihuana, el crack y la cocaína

Las niñas se están acostumbrando cada vez más con el alcohol. Hay un fuerte incremento en el consumo de alcohol después del terremoto


Consumo a veces de la substancia llamada el "jucy lucy" (porro de cocaína / crack / marihuana).

 
• La presencia en el territorio, de un consumo significativo de anfetaminas.


Cultivo ilícito de marihuana se practica en pequeña escala en algunos lugares retirados del país.


En relación a estas informaciones, Haití no es reconocido como productor de drogas, sino como un territorio codiciado por los narcotraficantes debido a sus deficiencias estructurales y su posición geográfica. El problema de las drogas es muy real en el medio. Esta creciente amenaza del problema de las drogas en todo el mundo, sobre todo en la región del Caribe, hace que el gobierno sea muy atento a las nuevas tendencias en el medio con la finalidad de adoptar  medidas ingeniosas para bloquear el camino de las organizaciones criminales. Así, de acuerdo con los objetivos establecidos en la estrategia nacional de lucha contra las drogas, se tomarán varias medidas para luchar contra este flagelo que representa la droga .Así, la CONALD previo la aplicación de las siguientes acciones prioritarias:

La realización  de la tercera encuesta escolar

Actualización del Sitio Web de la CONALD.


Seminario de sensibilización, información y formación para la policía y los agentes judiciales.


• Extensión de la CONALD y las instituciones represivas en otras regiones del país.


• Construcción de un centro de rehabilitación en Tabarre.


Proyecto de la elaboración de coaliciones, en colaboración con CADCA (Comunidad contra la Coalición de Drogas de América).
El informe de 2013 estará listo en breve:
 


 

Report of the drug Situation in Haiti 2012

Participants at the SHID-MEM June Meeting
 
Since after the meeting held in June for the MEM (of Multilateral Evaluation Mechanism) and SHID (Haitian System Inforamtion on Drugs), The CONALD through the OHD (Haitian Drug Observatory) has published the latest report on drugs in the country. Here it reports the executive summary of the report:

Under the initiative of the Haitian Observatory on Drugs (OHD) of the National Commission for the Fight against Drugs (CONALD), a second workshop of  the SHID (Haitian Information System on Drugs) was held on January 19 and 20, 2012. This meeting was held in order to allow the various stakeholders in the fight against drugs, both on the supply reduction and also on the demand reduction, to participate in the sharing of experiences and to define together new frontiers of reflection  on the issue of drugs in the country. The SHID is a network bringing together all the stakeholders involved in the fight against drugs both on the supply reduction (drug trafficking, money laundering, etc.) also on of the demand reduction (awareness, rehabilitation, treatment, etc.).

Speak and act against the scourge of drugs, is to know the situation in terms measure, trend and magnitude. Is Haiti a country presenting a high consumption of marijuana? Drugs, including alcohol, cocaine or yet the cannabis are they perceived as a danger within the population?


The results of the school survey of 2009 have allowed to bring elements of information and  confirm the phenomenon of induced consumption. The main results found are the following:

The illicit drugs most consumed in Haiti are marijuana and cocaine. Indeed, it is attested that cocaine and marijuana reach respective percentages of 2.04 and 2.01.


28.9% of students have taken tranquilizers without medical prescription during their life; 15% took during the twelve (12) past months and 11.5% during the last 30 days. The trend of consumption of these substances remains more or less stable compared to the year 2005 where the prevalence of life was 29.79%. This High prevalence is also seen in the abuse of stimulants (22.58%).


Certain lawful drugs are rising compared to 2005. This is the case for alcohol and cigarette which in 2009 had a respective prevalence of 15% and 59.55% while in 2005 they did reached only 11.12 and 53.64%.

With regard to the frequency of alcohol consumption, it should be noted that 16.8% of students drank at most one (1) glass of alcoholic beverages per day during the last thirty (30) days, 5.8% had reported consuming between two (2) to three (3) glasses of alcohol per day. So this is a situation that needs to be controlled because students may be victims of the so-called "binge drinking."


In terms of illicit drugs, a lifetime prevalence of 15.3% among boys is observed, more than three (3) boys of twenty (20) have already taken an illicit drug in their lifetime (see Table 2). For girls, this indicator reached 16.7%.The age of initiation for some drugs like marijuana is determined to 13 years, reflecting an early use among young people.


The survey "among youth and adults in the town of Jacmel on their perceptions of drugs and problems associated with their use" performed by APAAC, provided relevant results on the state of knowledge on drugs.


Almost all of the respondents think that it is dangerous to abuse cocaine and crack (99.8%), marijuana (98.4%), solvents (98.2%) and cigarettes (96.3 %). However, it is important to note the significant number of individuals who do not consider the abuse of sedatives as a threat, or 30.3%.

• (154) people or 25.8% believe that drug abuse is related to the result of the weakness of family structures.


• (205) respondents or 34.3% agree that it is a consequence of poverty;


• (238) respondents, or 39.8%, believe the problem is due to the influence of foreign countries.
On the side of the supply reduction of drugs, that is to say, everything that relates to the fight against illicit trafficking, money laundering and other related crimes, many operations were made by the concerned institutions. These operations resulted in the seizure of narcotics, the arrest of suspected traffickers; goods (money, houses, vehicles, etc.) and other equipment (guns, boats, etc.).


• In 2012 there was a seizure of 130,000 grams of marijuana and 300,000 grams of cocaine

.
• In 2011, the convicted of drug trafficking are among 31 in total, including 29 males and 2 females and the other detainees are among 110 including 84 men and 26 women. Another important indicator is the people deported to Haiti, especially because of drug trafficking. The number of deportees has more than doubled in 2011 compared to 2009, a total of 391 against 149 in 2009.


Regarding the reduction of demand for drugs, the total number of patients admitted to the Mars and Kline Psychiatric Center, the hospital Beudet and APAAC for the Year 2011 is 75 people.

The main substances used by patients are marijuana, alcohol, cocaine and crack. Addicts use other substances as "jucy lucy" (mixture of Cannabis and crack), lorazepam, etc. The average age of first marijuana use is 17 years old that of alcohol is 16 years.


 Main qualitative information collected:


• Datura commonly called "feuille cloche" and called rape drug ecstasy are popular in recreational scene in Haiti.


• Homeless children mainly use solvents, marijuana, crack and cocaine.


• Girls getting used increasingly with alcohol. There is a strong increase in alcohol consumption after the earthquake.


• Consumption sometimes of the substance called the "jucy lucy" (joint of crack / cocaine / marijuana).


• Presence in the territory, significant amphetamine consumption.


• Illicit marijuana cultivation is practiced on small scale in some places withdrawn from the country.

In relation to this information, Haiti is not recognized as a country producer of drugs but as a territory coveted by drug traffickers because of its structural weaknesses and its geographical position. The drug problem is very real in the area. This growing threat of drug problem worldwide, particularly in the Caribbean region, causes the government to be very alert to new trends in the area in order to adopt ingenious measures to block the road to criminal organizations. Thus, in accordance with the objectives set out in the national strategy against drugs, several actions will be taken to fight against this scourge of drug .In result of that,, CONALD planned the implementation of the following priority actions:

The implementation of a third school survey


Updating the Web Site CONALD


Seminar on awareness, information and training for police and judicial personnel


Extension of CONALD and the repressive institutions in other regions of the country


Construction of a detoxification center in Tabarre


Project of the implementation of coalitions in partnership with CADCA (Community Anti Drug Coalition of America)

Soon the Drug report 2013 of Haiti: